Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Minuit au Jardin des Roses

Minuit au Jardin des Roses
Publicité
Archives
23 octobre 2019

Automne

Comme je m'en suis languie, d'Automne. Je la retrouve comme on retrouve une vieille amie, en m'infusant de son parfum jusqu'au plus profond des poumons, en soupirant de soulagement de la ravoir enfin dans mes bras, en savourant sa seule présence comme la plus douce, la plus éternelle des bénédictions. Chaque fois que je retrouve l'Automne, c'est un peu te retrouver toi, dont je me languis si fort... 

L'été m'a paru interminable, cette année ; pas la saison elle-même, mais cette chaleur insoutenable et cette sécheresse qui a mis la Terre à genoux. Les campagnes arides et crissantes, les arbres à deux doigts de s'embraser... A la fin de l'été, je suis allée me promenée en forêt et j'ai ressenti un appel muet de détresse, un appel à l'aide, à l'eau, tellement puissant. Les oiseaux chantonnaient encore, les troncs étaient toujours noueux et les feuilles bruissaient du même vert dans la brise, mais je sentais cet appel muet, latent, comme un cri désespéré. Quand trop de monde a déploré le retour de la pluie, j'avais envie d'aller y danser pieds nus sur la terre déshydratée, les bras levés au ciel, et toutes ces longues semaines de pluie salvatrice m'ont autant ravivée que notre planète. Même si les profondeurs des mers m'effraient toujours autant, l'Eau m'est vitale et je peine à trouver mon équilibre quand j'en manque trop. C'est drôle, dans le tarot ce sont toujours les lames de Coupes qui m'attirent le plus et dans lesquelles je retrouve mieux mes propres nuances.

Alors, l'automne... ses averses impétueuses et ses petites pluies douces, ses orages tourmentés et ses haillons de brumes, je l'embrasse de tout mon coeur et parfois je voudrais m'y dissoudre pour mieux en faire partie. Me fondre dans la terre humide et riche avec toutes les autres feuilles mortes et ressentir le grand pouls de la vie se replier dans son ventre le plus intime, le plus profond, tandis qu'autour chantent les corbeaux et le murmure enfin désaltéré des arbres.

¤ 

J'ai précieusement noté le nom de ce livre sur les chakras que tu me conseilles. C'est vrai que je peine à trouver quelqu'un en qui j'aurais pleinement confiance ici car peu de monde autour de moi s'avère sensible à cet univers, mais je ne désespère pas. D'ailleurs, j'ai à la maison quelques pierres (citrine, pierre de soleil, cornaline...) que je rechargerai sans trop tarder aux rayons de l'astre rayonnant pour travailler avec. Peut-être me transmettront-elles un peu de leur lumière, de leur force et de leur espoir quand parfois j'en manque trop.

¤

Le temps se dévide à mes doigts comme une bobine folle, et je le passe à osciller entre les limbes de ma mélancolie, des sursauts de colère, de brèves épiphanies d'espoir, des élans de bonheur, et tous me foudroient tour à tour avec la même intensité - que ce soit de tristesse, de rage ou de joie, chaque fois j'ai le sentiment que c'est éternel et que ça ne durera jamais à la fois. C'est comme lorsque j'écris mes personnages, lorsque l'un d'eux me prend la main et s'en sert pour mieux vivre à travers moi, j'ai le sentiment que jamais je ne pourrais me détacher d'eux... Puis un autre prend voix et me murmure ses propres pensées, ses désirs et ses aspirations, et je me dévoue à tous et chacun d'eux avec le même abandon que la façon dont je ploie face à mes émotions. Je serais de toutes façons incapable de réprimer ce que je ressens, tu me connais assez pour le savoir... Surtout lorsque chaque fois on voit et on entend tant de choses qui piétinent nos valeurs, nos croyances, ce que l'on prend pour plus sacré - la vie même sur cette terre merveilleuse, trop de fois bafouée. 

Que des âmes telles que la tienne existent encore pour pleurer ces mépris et s'en indigner est un véritable trésor... Tu m'as toujours parue comme une perle en ce monde obscur, une gemme si pure que l'avoir contemplée de mes yeux demeure un miracle dont je ne connais pas encore les limites. Les années passent, et je m'émerveille toujours de cet amour qui me lie à toi, cette dévotion si forte qu'elle n'en a plus de nom et qu'elle n'en a même sans doute jamais eu qui sache lui rendre honneur. Pas un jour, pas une nuit, pas une aube et un crépuscule sans que me manque la douceur mystérieuse de ton sourire, ton parfum, la tendresse feutrée de ta voix, l'or rouge de tes cheveux, la plénitude de pouvoir te serrer contre mon coeur et tes yeux, tes yeux verts comme dit Baudelaire, lacs où mon âme tremble et se voit à l'envers...

¤

Je n'effacerai jamais ces mois où tu as eu si peur et où tu t'es sentie perdue, pas plus que je ne pourrai effacer mon absence... mais sache que pas un jour ne passait sans que mon coeur et mes pensées aillent vers toi, pas un. Ca ne rattrapera rien et ne changera pas plus, mais je priais la Déesse de te soutenir durant toutes ces semaines, et j'espère qu'avec son soutien un peu du mien t'a enveloppé.. Je suis tellement désolée d'avoir tant manqué. 

Il me tarde de te retrouver, mon âme, ma Alice. Si tu savais comme je suis touchée et honorée d'être témoin à tes côtés ce jour-là...

Je t'aime, tellement.
Eternellement, et pour Toujours... (f) 

Tarot, tea and ghostly tales

Publicité
Publicité
18 septembre 2019

Enfin......



L'automne est proche. Les températures baissent lentement, laissant place aux pull chaud, aux tasses fumantes et aux couleurs chatoyantes. 

Et avec, me vient une violente envie d'aller en Ecosse. Une douloureuse sensation que je ne pourrai apaiser tout de suite. 

Le temps, l'argent, les obligations, la prison, l'enfermement, la société qui nous apprend à "devoir vivre" et non "aimer vivre".... 

Je suis fatiguée de tout ça. 

31 août 2019

Mon âme

Comme le temps me manque, plus encore depuis la naissance des deux petits renards. 
Hier encore nous étions jeunes, belles, insouciantes. Aujourd'hui, je suis marquée par la fatigue, la détresse et toi, toi tu ne changes pas, tu gardes ton éternelle beauté, l'éclat merveilleux qui brille dans ton regard et ce sentiment de paix qui résonne en toi. 

 

Comme je hais le monde humain. Je suis si triste de voir notre terre pleurer sous nos pas, la vie sauvage si peu considérée et l'humain se battre pour des choses si futiles. 

_____________________________________

 

Tu as l'impression qu'il y a un plan de toi auquel tu n'as pas accès, peut-etre as tu peur de découvrir quelque chose, une part de toi que tu n'aimerais pas connaitre ? Ou que tu n'es pas prêtre à connaitre encore ? 

Je ressens beaucoup, beaucoup de colère en toi. Il m'est arrivé de remarquer par moment, lorsque tu écris sur un sujet ou un autre, des mots qui semblaient animés par une rage certaine, comme si elle ne demandait qu'à sortir. (Si je me trompe, pardonne-moi....)

La ressens-tu ? Est-ce que tu lui permets de s'exprimer d'une quelconque manière ? Mais peut-être que je me trompe.
Je n'arrive pas à ressentir la colère, juste une profonde tristesse qui me plonge dans un état de mélancolie constant. Parfois j'envie tes mots. C'est comme si je ne m'autorisais pas à ressentir cette émotion, comme si j'avais peur de polluer mon corps, de noircir mon karma, de bruler mon énergie déjà si fatiguée avec Elle, cette colère pourtant si néccéssaire.. 

C'est pourtant stupide, parce que la tristesse ne nourrit pas mon âme non plus.

Tu te questionnes sur les Chakras. Ce n'est pas évident de trouver quelqu'un vers qui se tourner et qui ne soit pas bonimenteur. 
J'ai pu parler de ce sujet et surtout en apprendre davantage grâce à diverses rencontres (notamment mon professeur de Yoga qui est la douceur incarnée.)
 

Si jamais tu souhaites te documenter de ton côté, je te conseille très très vivement "La guérison des chakras" de Il Chi Lee des éditions Médicis. Il est vraiment adapté à tout le monde, mais il est extrêmement bien fait. (Par ailleurs, peut-être devrais-tu te reconnecter avec ton chakras solaire ?)

 

__________________________________

 

J'aurais tant voulu que tu sois à mes côtés lorsque mon corps portait la vie. J'étais si perdue, si effrayée, si seule malgré mon entourage. Aujourd'hui, j'en sens des traumatismes douloureux et en garde des plaies qui ne se referment jamais. 

 

Il manque à ce monde des personnes comme toi.

Tu es si rare, si précieuse.

Tu me manques tellement.

Je t'aime tant..... (f)

 

15 décembre 2015

A jamais à toi, à jamais à moi, à jamais à nous.

Ce titre que je vole une nouvelle fois à Beethoven, il l'avait encré sur sa "Lettre à l'immortelle bien-aimée" qui habitait son coeur. A mon tour je te les offre, mon immortelle bien-aimée. 

 

Le voilà notre havre, notre roseraie si loin du monde, notre jardin secret et clos auquel personne n'aura accès sinon nos deux coeurs et nos âmes.

Tu es ici chez toi,

Chez moi, 

Chez nous.

Je t'aime (f)

The final harvest

 

 

 

Publicité
Publicité
Publicité